Un cycliste dénonce le comportement dangereux de certains chauffeurs de la STM

Lettre ouverte dans La Presse de ce matin. Un cycliste dénonce le comportement «particulièrement agressif de la part de certains chauffeurs de la STM».

Christian Déjoie de Montréal explique la manoeuvre traditionnelle utilisée par les chauffeurs afin de coincer les cyclistes qui, selon ces chauffeurs, n’auraient pas leur place dans la circulation.

La police ne fait rien puisqu’elle n’a pas vu elle-même l’incident. Quant à la plainte formulée à l’endroit de la STM par le cycliste, on verra bien le résultat.

Personnellement, j’ai été chanceux jusqu’à maintenant. Même si je déteste rouler sur une rue au même rythme ou presque qu’un autobus, la cohabitation est au rendez-vous. Mais je ne doute pas un instant des mésaventures vécues par ce cycliste ou par d’autres à Montréal. Les citoyens au volant de leur automobile ne sont pas les seuls à adopter des comportements dangereux à l’égard des cyclistes, c’est impossible. Mais ça ne veut pas dire que tous les chauffeurs de la STM agissent ainsi.

C’est pourquoi je demande à ceux qui respectent les cyclistes de sensibiliser les autres. Peut-être que la STM pourrait sensibiliser ses chauffeurs à la réalité de conduire un autobus dans une grande ville comme Montréal où, ce n’est pas nouveau, circulent de plus en plus de cyclistes.

Le nombre de roues de son véhicule ne doit pas être un frein à une cohabitation harmonieuse sur la route.

6 commentaires

  1. Ce n’est pas juste avec les cyclistes que les chauffeurs de la STM sont dangeureux. De nombreuses fois, un autobus est venu me frôlé alors que j’étais à pied sur le milieu du trottoir (le chauffeur embarque souvent sur le trottoir avec une roue). Sinon, ils ne cèdent pas le passage au piétons, le code de la route est clair à ce sujet, ce n’est pas premier arriver premier servi, un piéton a la priorité de passage aux intersections. Le chauffeur conduit souvent comme s’il était en voiture, une voiture démarre beaucoup plus rapidement qu’un autobus et c’est pas mal moins long. Quand un autobus arrive à une intersection et que le piéton s’apprête à s’engager, si l’autobus passe, le piéton doit attendre que tout l’autobus soit passé, on parle de 2-3 secondes et davantage lorsque l’autobus change de rue. On appelle pas cela céder le passage. Ce n’est pas particulièrement dangereux mais c’est un non-respect au code de la route.

    Pour ce qui est de l’histoire de M. Dejoie, il m’est arrivé à quelques reprises la même chose, depuis, je freine tout simplement pour ne pas me retrouver dans cette situation.

    Cependant, lorsque j’essaie de dépasser un autobus arrété (sur Mont-Royal surtout), le chauffeur, parfois, ne tient pas compte de ma présence lorsqu’il démarre et me coupe le passage pendant le dépassement. Je me retrouve dans le milieu de la rue et me fait klaxonner par les autos qui suivent l’autobus. On est loin d’une cohabitation ici…

  2. Ça m’est arrivé à quelques reprises. Je me souviens de la fois au coin St-Joseph et St-Michel. Sur St-Michel en direction nord, l’autobus derrière moi exécute la manoeuvre telle que décrite ci-haut… Ridicule, l’autobus doit arrêter au coin pour embarquer des passagers…Sans cette manoeuvre j’aurais très bien pu distancer l’autobus et ne pas être « dans son chemin… »
    Sur la question de porter plainte à la STM: Bonne chance! J’ai porté plainte récemment ( sur un tout autre sujet ) et j’ai bien compris à la réponse de la préposée que ce service de plaintes de la STM est une coquille vide qui sert plutôt de bureau de relations publiques pour répondre aux critiques et surtout protéger l’institution et son personnel QUI NE FAIT JAMAIS D’ERREURS…ce sont les usagers les méchants…

  3. Les mentalités sont lentes à changer. Mais il faut dire qu’avec les dirigeants sans imagination qu’on a, ça prend son temps pas à peu près au Québec. Néanmoins, je remarque du changement, malgré tout, par rapport à il y a 10, 15 ans.

  4. Quand un autobus me fait ce coup-là, je freine pour rester derrière. Je dois ensuite le dépasser pendant qu’il embarque des passagers, mais pas si d’autre véhicule circulent dans la voie à gauche de l’autobus. J’attends que la voie soit libérée et dès que le champs est libre, je dépasse l’autobus en prenant une voie au complet; si l’autobus redémarre quand je m’apprête à le dépasser et qu’il me coupe la route, je ralentis pour rester derrière et je garde le centre de la voie sans dévier. Si je peux dépasser l’autobus, je me place devant ce dernier pour lui enlever la possibilité de me refaire le coup s’il me rejoint de nouveau, mais cela n’arrive presque jamais puisque je vais le distancer à son arrêt suivant.

  5. La politesse n’existe pas à Montréal pratiquement, et commence à se faire rare ailleurs, mais j’ai tellement vu de cycliste rouler dans la rue alors qu’il y a une piste cyclable disponible! Les cyclistes eux aussi ont leur pourcentage de connard qui donne une mauvais image au groupe qu’ils représentent. Et j’ai souvent vu des cyclistes imprudent autant envers les automobiles que les piétons, des cyclistes qui roulent un à côté de l’autre plutôt que un derrière l’autre etc… Et je suis sur qu’il y a beaucoup de contraventions qui se perdent, non respect des lumières et des stops, j’ai été cycliste, piéton et je conduis un automobile, ma priorité c’est la sécurité et souvent quand je laisse le passage à une voiture ou un piéton on me regarde avec surprise parce que c’est devenu un comportement trop rare.Et je ne dépasse pas un cycliste sur la route parce que je trouve que c’est trop souvent dangereux si quelqu’un fait une mauvais manoeuvre à côté de moi ou en sens inverse ça ne laisse aucune chance au cycliste et même si celui-ci est imprudent je ne voudrais jamais être impliqué dans un accident avec un cycliste, j’ai un âme trop sensible pour ça.

Laisser un commentaire