Le vélo selon MoneySense

Le magazine économique canadien MoneySense a dévoilé la semaine dernière son palmarès sur la qualité de vie dans les municipalités du pays. La nouvelle a fait parler d’elle entre autres parce que Québec se classe 25e, loin devant Montréal et sa 123e position. Il s’agit d’une légère baisse pour la métropole qui occupait en 2010 le 119e rang. La région d’Ottawa-Gatineau occupe quant à elle la première place.

Parmi les critères utilisés pour établir le classement, un a particulièrement retenu mon attention : la proportion de gens qui marchent ou qui utilisent leur vélo pour se rendre au travail.

Marche et vélo pour se rendre au boulot

Ottawa-Gatineau se classe 55e à ce chapitre. Montréal occupe le 25e rang. Québec n’est pas loin derrière avec la 29e position. Qui occupe la tête du classement? Yellowknife! En dernière position du classement, soit à la 180e marche du podium, la municipalité de Vaughan en Ontario, située au nord de Toronto.

Il faut dire que, selon ce plan de développement des infrastructures pour piétons et cyclistes de la municipalité, il existait avant 2006 un gros zéro kilomètre de pistes cyclables dans cette ville de banlieue. Le plan, qui s’étale sur 20 ans, prévoit qu’entre 2006 et 2026 Vaughan comptera 169,54 kilomètres de pistes cyclables. Rien de moins pour cette ville qui comptait 296 863 citoyens en décembre 2010. Championne canadienne en matière de croissance de la population, Vaughan ne comptait en 1986 que 65 000 résidants et elle devrait en avoir pas moins de 416 000 en 2031.

Un commentaire

  1.  » Marche et vélo pour se rendre au boulot, Ottawa-Gatineau se classe 55e à ce chapitre.  »

    Et dire qu’on se pète les bretelles ici à Gâtino! On surfe sur ce qui a été fait il y a 25 ans par la CCN. Notre département d’urbanisme n’est malheureusement reconnu que pour sa lenteur à émettre des permis de construction et ses illogismes. J’essaie depuis des mois à les sensibiliser sur les transports actifs modernes, pas celui des années 80, mais ça passe pas en haut et c’est pas les politiciens qui me donnent des boutons!

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