Le Vélib’ en piteux état

Vélib détruit

Tout n’est pas rose dans l’univers très médiatisé du Bixi. Erreurs de facturation, difficultés à trouver des stations où déposer son vélo, règles d’utilisation trop complexes, les problèmes rencontrés par les usagers du vélo en libre-service son nombreux. Stationnement de Montréal affirme que tout rentrera sous peu dans l’ordre puisque que la période de rodage se poursuit.

À Paris, où le Vélib’ est toujours très populaire près de deux ans après son lancement, la situation semble critique. Entre son lancement le 15 juillet 2007 et le mois de février 2009, 7 800 vélos ont été volés (coût de 1 000 euros pièce / plus de 1 500 $ CA) et 11 600 ont été vandalisés. Si les employés de la firme JCDecaux cessaient de travailler à l’entretien des bicyclettes pendant 10 jours, il n’y aurait plus de vélo en circulation selon l’Institut Français pour la Recherche sur les Administrations et les Politique Publiques (iFRAP) qui se veut le « Think Tank de la société civile ».

Vélib détruit 02

D’après une renégociation des termes qui lient la société JCDecaux et la Mairie de Paris, cette dernière devra bientôt payer 400 euros pour chaque vélo volé ou rendu inutilisable, mais seulement à partir du moment où plus de 4 % des vélos seront rendus inutilisables. Ce seuil n’a pas encore été franchi. La Ville de Paris a donc lancé une campagne de sensibilisation contre le vandalisme des Vélib’.

Selon une enquête récemment menée, 54 % des utilisateurs sont déçus de l’état des vélos. D’un autre côté, 94 % se disent satisfaits des Vélib’ en général, surtout en raison d’une meilleure répartition des bicyclettes dans les stations. Un adepte sur trois vit en banlieue.

Depuis le lancement du Vélib’, plus de 50 millions de locations ont été enregistrées. Six millions d’abonnements courte durée ont été achetés et ils sont près de 170 000 personnes à avoir choisi l’abonnement à l’année.

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